×
Paradoxe
Paradoxe Par Mohamed Ali Mrabi
Le 03/03/2025

C’est pratiquement systématique. Les prix des produits de grande consommation ont toujours tendance à augmenter durant le mois de Ramadan. Certes, commerçants et... + Lire la suite...

Recevoir notre newsletter

Gazoduc Maroc-Nigeria : Ce qui a déjà été réalisé

Par L'Economiste| Le 11/06/2018 - 05:45 | Partager
Gazoduc Maroc-Nigeria : Ce qui a été déjà réalisé

Le Maroc renforce sa coopération avec le Nigeria. Il a signé, dimanche soir, trois nouveaux accords bilatéraux avec ce pays, dont un portant sur le projet de gazoduc. Ce dernier concerne concrètement la réalisation de la phase suivante du projet stratégique du gazoduc régional connectant les ressources gazières du Nigéria aux pays de l’Afrique de l’Ouest et au Royaume. Quant au second accord conclu par le groupe OCP et le Fonds souverain nigérian "Nigeria Sovereign Investment Authority", il porte sur la mise en place d’une plateforme industrielle au Nigeria pour la production d’ammoniaque et des produits dérivés. Le troisième accord est, pour sa part, relatif à la coopération dans le domaine de la formation professionnelle agricole et de l’encadrement technique entre le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, et le son homologue nigérian.

Concernant le gazoduc, la coopération avance dans le bon sens. A ce stade, les deux parties, l’ONHYM et la NNPC (Compagnie pétrolière nationale du Nigeria), ont parrainé conjointement une étude de faisabilité et une FEED (ingénierie de base) pour le projet. "Les parties nigériane et marocaine ont travaillé de manière efficace et constructive afin de s’assurer que l’étude de faisabilité du gazoduc, qui est la première phase de ce projet stratégique, soit réalisée par le contractant de manière professionnelle et conformément aux meilleures pratiques internationales", assurent-elles. Ainsi, elles ont évalué trois tracés jusqu’ici: le premier est un tracé offshore, le second est un tracé onshore qui longe la côte, tandis que le troisième est mixte. "Pour des raisons d’ordre économiques, politiques, juridiques et sécuritaires, le choix s’est opéré sur une route combinée onshore/offshore", ont expliqué la directrice générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra, et le patron de NNPC, Farouk Garba Said. "Le gazoduc mesure approximativement 5.660 km et son CAPEX (dépenses d’investissement) a été défini", ont-ils précisé.