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Fès : Le festival amazigh rend hommage à Mohamed Kabbaj

Par L'Economiste| Le 16/07/2017 - 01:35 | Partager
Fès : Le festival amazigh rend hommage à Mohamed Kabbaj

Un vibrant hommage a été rendu, vendredi 14 juillet, à l’ancien conseiller royal, Mohamed Kabbaj, à l’occasion de l’ouverture de 13e édition du festival de la culture amazighe à Fès. Organisé par la Fondation Esprit de Fès, l’Association Fès-Saiss, le Centre Sud-Nord, avec l’appui de la Fondation BMCE et de l’ONMT, sous le haut patronage de SM le Roi, ce treizième festival se poursuivra jusqu'au 16 juillet avec la participation d'une trentaine d'experts et une dizaine d'artistes venant de 12 pays. «Ce festival s’inscrit dans le cadre des hautes directives royales relatives à la promotion de la culture amazighe», indique son initiateur Moha Ennaji. Selon lui, «la manifestation culturelle rend hommage au professeur, Ahmed Khamlichi, à l’éminent écrivain, Issa Aït Belize, et l’ancien conseiller royal, Mohamed Kabbaj». Ce dernier est «un homme qui s’est consacré au service du Maroc avec la persévérance et la ténacité du grand commis de l’État profondément lié à ses convictions et à ses valeurs. Toute sa vie, il a exprimé son indéfectible attachement au Trône et sa fidélité au Feu Sa Majesté le Roi Hassan II et à S.M. le Roi Mohammed VI», témoigne Abdelhak Azzouzi, professeur des universités. Et d’ajouter : « Kabbaj a accompli ses différentes missions avec une compétence, une rigueur et un sens du devoir, bref, un sens de l'État qu'aucune difficulté n'est parvenue à entamer». En fait, les fonctions de Kabbaj furent nombreuses et variées, avec un dénominateur commun : le service de l’État et de la culture. «Son rôle n’est pas à démontrer dans les domaines comme: les routes, les finances, la dette marocaine, l’hydraulique, la formation, les ressources humaines, l’associatif, et même son rôle en tant que député», rappelle Azzouzi qui se proclame « fils spirituel de Kabbaj». Pour sa part, Driss Alaoui Mdaghri, qui a succédé à Kabbaj à la tête de l’Association Fès-Saïss, a qualifié son prédécesseur de «leader ». « Et ce n’est pas donné à tout le monde comme disait Shakespeare », résume Alaoui Mdaghri.

Y.S.A