. Il est au pouvoir depuis 38 ansLE président gabonais, Omar Bongo Ondimba, largement réélu en novembre après trente-huit ans de pouvoir, doit prêter serment aujourd’hui 19 janvier pour un nouveau septennat à l’occasion d’une cérémonie annoncée comme “grandiose”, en présence de nombreux chefs d’Etat africains. Pas moins de dix-neuf présidents, dont quelques “poids lourds” comme le Sud-africain Thabo Mbeki, le Nigérian Olusegun Obansanjo ou le Sénégalais Abdoulaye Wade, ainsi que le Souverain Marocain sont officiellement attendus à partir de mercredi à Libreville pour assister à l’investiture du doyen des chefs d’Etat du continent. Selon une source diplomatique gabonaise, l’inédite concentration de responsables attendue à Libreville devrait être l’occasion d’un ultime tour de piste sur les sujets brûlants au menu du sommet de l’Union africaine (UA), prévu les 23 et 24 janvier prochains au Soudan. “C’est un mini-sommet qui se prépare avant la réunion de Khartoum, notamment pour faire le point des tractations sur la prochaine présidence de l’Union africaine”, a expliqué cette source. Le sommet de Khartoum pourrait être l’occasion de confier pour un an la présidence tournante de l’organisation panafricaine au Soudan. Mais ce scénario est loin de faire l’unanimité, en raison de la guerre civile qui déchire la province soudanaise du Darfour et de la crise qui oppose Khartoum au Tchad. Sur le plan intérieur, l’investiture d’Omar Bongo, 70 ans, et le coup d’envoi de son nouveau septennat devraient donner le signal d’un remaniement ministériel très attendu.Synthèse L’Economiste
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.