
Source: Deloitte
Les télécommunications dominent le top 10, mais l’agroalimentaire marque son territoire dans le classement de 2014. Nestlé est le premier groupe du secteur, et Coca-Cola intègre ce classement pour la première fois.
LA «société de consommation» se porte bien. La crise n’a pas réussi à ébranler les marges des 250 plus grands industriels mondiaux des produits de consommation, qui sont passées de 6,5% en 2011 à 8,2% pour l’exercice 2012 (clos entre le 1e juillet 2012 et le 30 juin 2013). Cette amélioration concerne les 2/3 des entreprises représentées dans l’échantillon de l’étude annuelle de Deloitte.
Le cabinet, qui a passé leurs finances à la loupe pour la 7e édition de son rapport sur «les champions industriels des produits de consommation», relève que les ventes de ces groupes se sont élevées à 3.100 milliards de dollars en 2012, soit un chiffre d’affaires moyen de 12,5 milliards de dollars par société.
High tech, alimentation, textile, équipement, produit d’entretien et d’hygiène … la palette des activités est très large. Mais c’est bien l’électronique qui domine le classement des meilleures performances, avec Samsung en tête. Cinq entreprises du top 10 appartiennent au secteur, portées par les ventes de téléphonie mobile et l’innovation caractéristique de ce domaine. Un top 10 où Nokia disparaît cette année en raison d’un effondrement de ses ventes de smartphones. Le groupe est passé à la 13e place, cédant ainsi le passage à LG Eletronics qui accapare la 10e place.
Deloitte relève tout de même que la croissance du chiffre d’affaires des 250 mastodontes de la consommation s’est repliée en 2012, passant de 7% en 2011 à 5,1%. Malgré une rentabilité robuste, le taux de croissance des principaux acteurs du marché de la consommation a été impacté par les turbulences économiques mondiales. C’est le cas notamment en Amérique du Nord et en Europe, où les entreprises affichent un taux de croissance composite de 4%, contre 5,6% pour la région Asie/Pacifique. La région a d’ailleurs enregistré une forte croissance, puisque ce taux ne dépassait pas les 2% en 2011, même si la progression du chiffre d’affaires y a subi l’impact du recul des ventes des entreprises chinoises.
Rime AIT EL HAJ
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