Argan: Une crise des matières premières à deux visages
Au sujet de l’assèchement des territoires d’origine de «l’arbre des femmes», en plus d’une plantation excessive de légumes à fort besoin hydrique, le changement climatique est un facteur aggravant évident. Abdelaziz Mimouni, chef du centre régional de la recherche agronomique d’Agadir qui travaille sur l’arganier, explique l’impact des dernières années de sécheresse sur les nappes phréatiques du Souss-Massa notamment: «pour se développer à son plein potentiel, l’arganier a besoin d’environ 90 ml d’eau dans le sol dans lequel il pousse. Depuis 8 ans, on assiste dans certaines zones à des précipitations de 30 ml d’eau en moyenne par an».