Page 6 - Echanges à l’international S’ouvrir au monde pendant ses études
P. 6
VI
Programmes d’échanges à l’international: Parcourir le monde pendant ses études
n Les écoles de plus en plus
nombreuses à offrir cette
opportunité
n Des dizaines de destinations
aux quatre coins du monde
S’OUVRIR sur le monde
durant ses études supérieures pour
enrichir son background acadé-
mique, culturel mais aussi social.
C’est l’avantage des programmes
d’échange proposés par bon nombre Loubna Assabab, directrice des Mehdi Sebti, directeur de l’Ecole Arts et Nicolas Arnaud, doyen et directeur général de
d’établissements privés mais aussi affaires internationales à ESCA Métiers campus de Rabat: Rabat Business School:
publics de la place, depuis quelques Ecole de management: «Ces collaborations offrent à nos étudiants «Nos partenaires les plus prestigieux exigent
années. Une tendance qui a le vent «Ces échanges permettent à nos l’opportunité d’une immersion culturelle enri- un score minimum aux tests d’anglais mon-
en poupe et qui permet de bénéficier étudiants en parcours interna- chissante mais, également, l’occasion d’explo- dialement reconnus tels que le TOEFL ou
rer différentes expertises en technologie et en
tionaux d’élargir leur vision du
d’une expérience à l’international à monde et de saisir des opportunités ingénierie» encore le TOEIC» (Ph. DR)
moindre frais. professionnelles dans un monde de
Comptant parmi les écoles pri- plus en plus globalisé» (Ph. DR)
vées à intégrer la démarche, Rabat
Business School (RBS) compte année du cycle bachelor. «Il l’est Autre école privée à inclure Maroc», assure Loubna Assabab, di-
aujourd’hui plus de 170 partenaires également pour ceux en Programme l’échange à l’international, ESCA rectrice des affaires internationales
répartis aux quatre coins du monde. Grande Ecole (PGE)», renchérit le Ecole de management permet à à ESCA Ecole de management. Les
«La majorité de nos étudiants choi- responsable. Afin de pouvoir en ses étudiants de suivre un semestre, programmes ont la particularité
sissent de partir en mobilité en bénéficier, les intéressés doivent voire une année d’études à l’inter- d’être obligatoires pour les parcours
France, où nous avons une ving- avoir complété les deux premières national, et accueille de la même internationaux suivis au sein de
taine de partenaires. Ils se rendent années de leur cursus avec succès. manière les étudiants internatio- l’école, dont notamment le parcours
également en Europe, en Amérique Les affectations prennent aussi en naux. «Par le biais de notre réseau international Business, du Pro-
du Nord ainsi qu’en Asie, où nous compte le nombre de places dispo- de partenaires internationaux, nous gramme Grande Ecole. «Ce choix
avons des partenaires en Corée, en nibles, le classement académique ouvrons chaque année près de 400 n’est pas fortuit. Ces échanges per-
Chine ou encore en Inde», confie le de l’étudiant ainsi que son niveau places en échange au sein de 50 mettent à nos étudiants en parcours
nouveau doyen et directeur général d’anglais. «Nos partenaires les plus pays. Nous nous assurons de la internationaux d’élargir leur vision
de Rabat Business School, Nico- prestigieux exigent un score mini- cohérence entre les programmes du monde et de saisir des opportu-
las Arnaud. Les programmes sont mum aux tests d’anglais mondiale- concernés pour permettre à nos étu- nités professionnelles dans un envi-
obligatoires au sein de l’établisse- ment reconnus, tels que le TOEFL diants de reprendre leur parcours ronnement de plus en plus globa-
ment pour les étudiants de troisième ou encore le TOEIC». avec aisance une fois de retour au lisé, au sein duquel les compétences
Erasmus, MICEFA et les autres… Pas de coût additionnel
DE grands programmes d’échange internationaux peuvent être également LES étudiants qui partent en mobilité internationale ne
intégrés par le biais ou non de ces écoles. C’est le cas d’Erasmus+, l’un des paient généralement pas de frais de scolarité auprès de l’ins-
plus réputés de la place, qui permet aux étudiants toutes filières confondues titution partenaire. C’est notamment le cas à RBS. «Seules
d’effectuer un semestre ou une année d’études dans un pays européen. «Les certaines mobilités diplômantes sont payantes, la majorité
programmes Erasmus Plus de l’Union européenne sont très intéressants et ne nécessitant pas de frais de scolarité au niveau de l’institu-
permettent d’encourager la mobilité, d’améliorer la qualité de l’enseignement tion partenaire. Ces mobilités diplômantes non payantes sont
et de promouvoir la diversité. Nous nous apprêtons à envoyer cette année néanmoins réservées aux meilleurs de nos étudiants, suivant
une vingtaine de nos étudiants suivre ce programme», souligne la directrice ainsi une logique clairement méritocratique», confie à ce sujet
des affaires internationales à ESCA Ecole de management Loubna Assabab. Nicolas Arnaud, doyen et directeur général de Rabat Business
Des programmes financés par des bourses spécifiques, réservées aux étu- School. D’autres établissements permettent aussi aux étudiants
diants ayant de bons résultats académiques et issus de familles modestes. «Ces de ne supporter aucun coût additionnel pour pouvoir suivre
bourses sont gérées au niveau institutionnel de l’université», informe Nicolas ces programmes. «L’inscription auprès de l’université parte-
Arnaud, doyen et directeur général de Rabat Business School. naire est gratuite là où les frais de scolarité peuvent parfois
D’autres programmes réputés sont aussi proposés pour partir à l’étranger. dépasser les 80.000 dollars par an! Les étudiants devront
Parmi ces derniers notamment, Erasmus Mundus, un dérivé d’Erasmus qui néanmoins couvrir leurs frais de subsistance, de transport
offre aux étudiants la possibilité de partir étudier dans le monde entier, ou mais aussi d’hébergement qui diffèrent d’un pays à l’autre»,
encore, le programme MICEFA, qui propose de partir étudier en Amérique nous apprend la directrice des affaires internationales à ESCA
du Nord. o Ecole de management Loubna Assabab. o
Vendredi 13 Septembre 2024