La visite du Président tunisien Zine El Abidine Ben Ali au Maroc est l'occasion de revoir l'approche maghrébine. Certes, le Maghreb a toujours été présent dans les discours. Dans les faits, c'est une autre question, le Maghreb est devenu surtout une zone de conflits.
L'Algérie est engluée dans sa guerre civile. Elle essaie par tous les moyens, encore à sa disposition, d'alimenter l'affaire du Sahara sur le plan international.
La Libye est prise dans un système politique surréaliste qui a fini par aboutir aux sanctions internationales que subit maintenant le pays.
La Mauritanie voudrait bien, mais ne peut point, elle a déjà assez de mal à gérer ses problèmes ethniques. Les seuls qui émergent dans cette zone sont le Maroc qui continue imperturbable sa démocratisation et la Tunisie qui progresse assez vite sur le plan de la croissance économique, mais qui a encore des efforts à faire quant au libéralisme politique.
Il est de notre intérêt naturel en définitive de considérer que le Maghreb viable, pour le moment, c'est le Maroc et la Tunisie. Le reste rejoindra plus tard... Ils pourront prendre le train dès que possible. De toute façon, il faut une locomotive pour lancer un train. Le Maroc et la Tunisie pourraient être la locomotive du Maghreb. Après tout, l'Europe ne s'est-elle pas faite au départ autour d'une poignée d'hommes à Paris et Bonn.
Abdelmounaïm DILAMI
L'Edito
L'éditorial
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.
Vous êtes déjà abonné à L'Economiste mais vous n'avez pas reçu vos identifiants?
Contactez-nous à l’adresse [email protected] pour les recevoir en indiquant: nom, prénom, email, entreprise, fonction et numéro de téléphone.