La disponibilité des terrains industriels est le premier problème de l'investissement industriel. La Commission d'experts placée auprès du Souverain l'a souligné. L'année dernière, un recensement des terrains équipés a montré qu'une grande partie d'entre eux, livrés parfois depuis plus de quinze ans, sont toujours inoccupés. A la fin de l'été 2000, ministères et gouverneurs ont été mobilisés pour récupérer ces terrains gaspillés et les remettre à la disposition de nouveaux investisseurs. Cela devait être une opération coup de poing pour remettre de l'ordre et repartir du bon pied.Six mois plus tard, la montagne a accouché d'une souris: moins de 10% du travail est fait.Mais la même souris a accouché d'une montagne de raisons, toutes plus mauvaises les unes que les autres. Là, c'est le statut du terrain; ici, c'est le plan d'urbanisme; plus loin, c'est le cahier des charges. Une montagne de raisons pour bien faire savoir qu'il n'est pas question de changer quoi que se soit.Il y a pire. Maintenant, tout ce petit monde veut enterrer la souris et la montagne avec.La remise en ordre est morte: «Pas touche à mon lopin! j'attends le gogo à plumer, qui arrivera peut-être un jour, quand le Maroc se développera».Nadia SALAH
L'Edito
Gogo
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