Sebta: Une association espagnole s'insurge contre le traitement des travailleurs frontaliers
La situation des travailleurs frontaliers de Sebta continue de s’empirer. Depuis le début de la pandémie, ces derniers sont confrontés à plusieurs difficultés, notamment l’impossibilité de quitter le présidé et l’absence de réaction des autorités locales.
Pour y mettre fin, une association espagnole demande que leurs droits soient respectés. L’Association andalouse des droits de l’homme (APDHA) a préparé un manifeste qu’elle a mis sur son site internet afin qu’un maximum de personnes y adhère. Ainsi, toutes les signatures qui seront recueillies seront envoyées "à toutes les autorités compétentes", telles que le ministère de l’Intérieur, la Délégation gouvernementale à Ceuta et le Médiateur espagnol. "Certains travaillent quotidiennement à Ceuta depuis jusqu’à 20 ans, sans se voir reconnaître aucun droit et après la fermeture de la frontière, ils n’ont pas pu quitter la ville autonome ou voir leurs proches depuis plus d’un an et demi", dénonce l’APDHA.
L’association regrette que ces travailleurs n’aient pas de permis de travail et de séjour malgré leur contribution à l’économie de la ville. Les travailleurs ont manifesté à plusieurs reprises, sans aucune issue. Ils ont dernièrement menacé de faire une grève pour que les autorités de la ville trouvent une solution à leur situation.