Relance de la nouvelle ville de Tamesna: Al Omrane dévoile ses réalisations

Tamesna est une nouvelle ville qui a besoin d’un nouveau départ. 12 ans après son lancement, le projet a connu des avancées et plusieurs couacs malgré un investissement global de 10 milliards de DH. Des chantiers sont toutefois lancés pour la relance de cette nouvelle ville située entre Temara et Skhirat.

Le Groupe Al Omrane a dévoilé, lors d’une visite pour la presse, ses réalisations dans le cadre de la relance du projet de nouvelle ville. Selon le Groupe, 55 équipements ont été mis en place, dont 25 établissements d’enseignement, 8 administrations, 3 centres de santé, 3 services publics, 5 mosquées et autant de centres sociaux. Parmi les projets en cours, figure la réalisation d’un campus universitaire qui sera achevé en septembre 2022. S’ajoute la mise en place de trois équipements sociaux: un centre d’assistance aux personnes en situation de handicap, une unité de protection de l’enfance et un espace multifonctionnel pour femmes.

En outre, Al Omrane a aménagé la forêt urbaine "en y dressant un espace de jeux pour enfants, des circuits de promenade ainsi que des espaces ouverts pour les loisirs et les activités récréatives". Le Groupe a aussi réalisé un hôpital local d’une capacité de 45 lits, s’inscrivant dans le cadre du plan de relance de la ville nouvelle de Tamesna et dont l’achèvement des travaux est prévu pour fin 2020. Le parc Sidi Yahia Zaer, qui a démarré en juin 2019 et dont les travaux ont été achevés, consiste notamment en la création d’un skate parc et d’espaces de jeux et d’activités pour les enfants et les jeunes.

Par ailleurs, une deuxième maison de jeunes ainsi qu’une maison de la culture seront réalisées dans cette nouvelle ville qui accueille actuellement 50.000 habitants. À terme, l’objectif est d’abriter 250.000 habitants qui seraient logés dans 50.000 unités et qui bénéficieront de 184 équipements. Le principal problème reste le transport.

À ce sujet, Al Omrane affirme qu’une étude de mobilité a été lancée pour un budget de 2 millions de DH. Des démarches ont été par ailleurs entamées pour l’obtention d’agréments de transport en commun à l’intérieur de la ville (petit taxi et minibus), afin d’éviter le transport informel.