Propriété industrielle et commerciale : Des indicateurs en forte hausse en 2024

2024 aura été une année faste pour l’activité de demandes des titres de propriété industrielle et commerciale. Selon les données de l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC) le nombre de demandes a atteint 31.581 dépôts pour les marques, 2.926 demandes pour les Brevets d’invention et 6.818 pour les Dessins et Modèles Industriels (DMI). Concernant les certificats négatifs, plus de 126.000 noms commerciaux ont été délivrés durant l'année écoulée, ce qui constitue une "nette évolution" par rapport à 2023. L'Office explique cette percée par la dynamique économique du Royaume ainsi que la place accordée par les entreprises marocaines à la propriété industrielle et commerciale.

Au total, 31.581 demandes liées aux marquées ont été déposées en 2024, soit une croissance de 13% par rapport à 2023 (27.786 demandes).  Les demandes d'enregistrement de marques d'origine marocaine représentent 68% du total des nouvelles demandes d'enregistrement, ce qui traduit la dynamique des marques marocaines, explique l'Office. Dans le détail, le secteur industrie chimique (hygiène et détergents) vient en première position avec une part de 24%, suivi du secteur relatif aux produits pharmaceutiques (15%) et du secteur des services de publicité et gestion des affaires commerciales (13%).

De leur côté,  6.818 DMI ont été déposés en 2024 contre 5.561 en 2023, en croissance de 26%. Sur ces 6.818 créations, 80% ont été déposées par des Marocains, désignant en grande partie le secteur des emballages avec une part de 51% des demandes, suivi par les objets d'ornement avec une part de 10% et en 3e position, les constructions et les éléments de construction avec une part de 8%.

Enfin, l'OMPIC a reçu 2926 demandes de Brevets d’invention contre 2802 en 2023 (+4%). Quant aux demandes d'origine marocaine, elles ont enregistré une évolution notable de 26% par rapport à l’année 2023. Dans ce domaine, le secteur des produits pharmaceutiques domine avec 28% des brevets déposés, suivi par les secteurs de la chimie fine organique et de la biotechnologie avec 13% chacun. A noter que le classement des demandes d'origine marocaine confirme la place des universités nationales en tant que premier déposant des brevets avec une part importante de 60%, suivi des entreprises (20%) et  des personnes physiques (15%).

E.M.G.