Paris: “Souviens-toi des abeilles” de Zineb Mekouar présenté à l'Unesco
Le roman “Souviens-toi des abeilles” de l'écrivaine Zineb Mekouar sera présenté ce jeudi 19 septembre 2024 au siège de l'Unesco à Paris. Initiée par les ambassadeurs Samir Addahre et Samira Sitaïl, cette présentation mettra en avant un roman sélectionné pour le Prix Jean Giono 2024. Ledit Prix est parrainé par la Fondation Jan Michalski. Il est décerné au meilleur raconteur d’histoire et couronne un ouvrage écrit en français faisant une large place à l’imagination.
« Souviens-toi des abeilles » est un roman paru aux paru aux éditions Gallimard. Une fable écologique et une ode à la ruralité et à la tolérance, racontée avec finesse. Un roman puissant et dense dont le personnage principal est un jeune garçon de 10 ans, Anir. Il est initié par son grand-père à la nature, à l’appel des abeilles du Rucher du Saint – le plus ancien rucher collectif du monde – perché sur un flanc de montagne du Haut-Atlas. Le jury du Prix Jean Giono, présidé par Paule Constant, compte parmi ses membres l’écrivain marocain Tahar Benjelloun. Les deux auteurs y représentent l’Académie Goncourt.
Le Prix Jean-Giono, créé en 1990 par la femme et la fille de l’écrivain, à l’occasion du vingtième anniversaire de sa mort, est un Prix littéraire qui distingue chaque année l’œuvre d’un auteur de langue française qui a défendu la cause du roman.
Zineb Mekouar est née à Casablanca en 1991. Elle s’installe à Paris en 2009, où elle intègre Science-Po puis HEC Paris. "J’ai grandi au Maroc jusqu’à mes dix-huit ans, c’est le pays de mon enfance et de mon adolescence, je suis forcément intimement imprégnée de souvenirs, de couleurs, de senteurs, de cette façon d’être au monde, fondamentalement méditerranéenne. Il se trouve que mes deux premiers romans se situent au Maroc, et donc la relation à ce pays et ses spécificités est visible directement. Pour autant, je suis certaine que même si un jour je n’écris pas sur le Maroc, mon écriture restera forcément baignée du soleil de mon enfance", avait déclaré Mekouar à la sortie de son deuxième roman.
Dans son livre de 143 pages, l'écrivaine décrit la beauté d'un village marocain, une force aussi, avec le rouge et l’ocre de la terre, et le soleil qui éblouit. "J’ai voulu raconter cet endroit, toutes les sensations que l’on ressent, et l’histoire de la communauté d’Inzerki, leur rapport à la terre, le respect des règles pour garder un équilibre avec la nature", avait-elle exprimé. La beauté du Royaume s'exprimera aussi à l'Unesco à travers une diplomatie culturelle qui rapproche deux pays ayant une histoire commune et des liens très solides.
De notre envoyé spécial à Paris, Y.S.A