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Echec Par Ahlam NAZIH
Le 19/04/2024

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Mondial 2026 : Quand le New York Times tente de décrédibiliser la candidature du Maroc

Par L'Economiste| Le 18/01/2018 - 10:32 | Partager
Mondial 2026 : Quand le New York Times tente de décrédibiliser la candidature du Maroc

La guerre des candidatures pour l’organisation de la Coupe du monde de football 2026 est déclarée. Certains médias américains ne semblent pas lésiner sur les moyens pour mettre le doute sur la concurrence. Dans un long article, le New York Times s’est même hasardé à "saboter" la candidature marocaine, estimant que le pays ne dispose d’aucune stratégie à l’heure actuelle pour accueillir l’événement planétaire.

"Le Maroc et les supporters se concentrent sur le Championnat d’Afrique de football des joueurs locaux (CHAN)", écrit l’auteur de l’article. Ne citant pas de sources fédérales ou ministérielles, ce dernier se contente d’interroger un vendeur de poisson pour avoir un avis sur l’organisation du mondial. "À ce jour, aucun site web n’a été créé pour la campagne de communication, aucune affiche n’est visible dans le pays", ajoute-t-il. Cependant, le NYT semble aller vite en besogne, car le Royaume a déjà entamé les démarches pour l’organisation de l’événement. Moulay Hafid Elamay, le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique, a ainsi été désigné pour présider le comité de candidature du Maroc, alors que le londonien Vero Communications se chargera d’accompagner le Royaume dans sa stratégie.

Bien que la candidature commune Etats-Unis-Mexique-Canada semble avoir de l’avance, dire que le Maroc n’a aucune chance reste un jeu hasardeux. Seul le nombre de voix sera pris en compte cette fois-ci. L’ancien système de vote qui favorisait la corruption à la FIFA a été rangé aux oubliettes. Ce qui fait que le poids politique des pays ou leur cachet n’aura pas beaucoup d’influence. Le Maroc s’est déjà beaucoup investi pour avoir le soutien des pays africains. Il pourrait aussi bénéficier des voix des pays arabes, qui pourraient se priver de voter pour la candidature commune en raison du "Muslim ban" de Trump.  Par le passé (1994 et 2010), le Royaume a échoué de peu à organiser l’événement.