Les erreurs de la privatisation de la Samir
Le gouvernement s’était trompé lorsqu’il avait privatisé la seule compagnie de raffinage de pétrole Samir. La céder à un étranger a été une erreur supplémentaire, particulièrement dans un secteur de monopole. La privatisation est un modèle à suivre dans un domaine où la concurrence joue. Pour Benkirane, cette affaire de Samir a dépassé l’entendement. Ses dettes vis-à-vis notamment des banques, de la douane et des impôts s’élèvent à 43 milliards de DH. Le gouvernement ne peut pas supporter le chantage, a indiqué Abdelilah Benkirane.