La diffamation reconnue dans le procès d’El Majidi contre Benchemsi
Le principe de diffamation est établi à l’issue de la plainte en France de Mohammed Mounir El Majidi contre Reda Benchemsi. C’est ce qui a été reconnu vendredi 12 juin par la 17ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande instance de Paris. Le procès fait suite à une tribune publiée dans le quotidien français Le Monde en 2012 et qui laissait entendre, en attaquant nommément le secrétaire particulier du Roi, l’existence au sein du régime marocain d’éventuels conflits d’intérêts, trafic d’influence et impunité. Les magistrats français ont estimé qu’il s’agissait « d’un fait précis, susceptible de faire l’objet d’un débat sur la preuve de sa vérité et attentatoire à l’honneur et à la considération de Mohammed Mounir El Majidi ». Dans ce qui semble être le principal attendu du jugement, le tribunal a considéré que les propos poursuivis présentent donc un caractère diffamatoire.