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L'université d'Oxford suspend tout financement de Huawei

Par L'Economiste| Le 18/01/2019 - 15:33 | Partager
L'université d'Oxford suspend tout financement de Huawei

L'université d'Oxford a suspendu les financements provenant du groupe chinois des télécommunications Huawei, accusé dans de nombreux pays de liens supposés avec Pékin. "L'université d'Oxford a décidé le 8 janvier de ne pas rechercher de nouvelles opportunités de financement avec Huawei Technologies Co Ltd ou les sociétés de son groupe apparenté", a indiqué l'université. "Huawei a été informé de la décision" qui "s'applique au financement des contrats de recherche et aux dons philanthropiques" et "a été prise à la lumière des préoccupations exprimées au cours des derniers mois concernant les partenariats entre le Royaume-Uni et Huawei". Pour sa part, Huawei a affirmé ne pas avoir été informée de cette décision et dit attendre "les explications complètes" de l'université. "En tant que société technologique privée appartenant à ses employés, avec une solide expérience en recherche et développement, nous pensons que les décisions de partenariat devraient, tout comme la recherche, être basées sur des preuves", poursuit le groupe chinois.

"Nous opérons au Royaume-Uni depuis 2001, y employons 1.500 personnes et entretenons des collaborations de recherche de longue date avec 20 autres universités britanniques travaillant au développement des technologies d'avenir", souligne-t-il. Géant mondial des équipements télécoms, Huawei est soupçonné de poser un problème de sécurité nationale dans de nombreux pays dont les États-Unis, l'Australie et le Japon, qui lui ont interdit de bâtir un réseau d'internet ultrarapide 5G.

Toutefois, l'université d'Oxford a affirmé espérer une prochaine résolution de "ces problèmes", en considérant "la volonté de Huawei de rassurer les gouvernements sur son rôle et ses activités". Elle a précisé qu'elle poursuivrait les contrats de recherche "pour lesquels un financement de Huawei a déjà été reçu ou engagé", à hauteur de 692.000 livres, soit 784.300 euros.