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Hammou Ouhelli quitte le MP pour le RNI

Par L'Economiste| Le 19/08/2021 - 13:46 | Partager
Hammou Ouhelli quitte le MP pour le RNI

C’est un véritable coup de tonnerre dans la maison Harakie. Hammou Ouhelli, membre influent du Mouvement populaire (MP) a présenté sa démission à la direction du parti. L’information ébruitée mercredi 18 août 2021 a été confirmée ce jeudi de sources concordantes. L’ancien secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, chargé du développement rural et des eaux et forêts, claque ainsi la porte du parti de l’épi pour rejoindre le Rassemblement national des indépendants (RNI) de Aziz Akhannouch, le ministre de l’Agriculture en chef.

Selon des proches d’Ouhelli, « ce départ témoigne de la situation 'critique' que vit le MP à la veille des échéances électorales du 8 septembre ». Pour eux, rien ne va plus au sein de cette formation depuis le départ de l’homme historique du parti, Moha Lyoussi. Rappelons-le, Lyoussi, fils du fondateur du parti, avait démissionné du bureau politique en mars 2019. Démission qui avait soulevé des interrogations au sein de la maison Harakie et surtout une indignation de nombreux membres du conseil national du parti, au point d’adresser une demande d’explication au président du conseil national. Pour ces derniers, le MP « mérite une véritable renaissance grâce à l’encadrement des jeunes et des militants et le recrutement de bons profils ». Car, il s’agit d’une formation qui a milité pour l’indépendance du pays mais qui n’a été reconnue comme véritable parti que plusieurs années plus tard. Aussi, c’est le seul parti (en dehors du PI, USFP, et RNI) qui n’a jamais brigué la présidence du gouvernement ni aucune des deux chambres parlementaires. Et la grogne qu’a vécue le MP lors du congrès de sa jeunesse ou encore ses résultats au scrutin partiel, notamment à Khénifra, ont fait que plusieurs hauts dirigeants sont mécontents.

« Pire encore, nos représentants dans le fief de notre SG (Imouzzer Marmoucha) n’ont pas été élus dans les chambres professionnelles », déplorent certains, qui craignent ce qu’ils qualifient de " chute aux enfers surtout si l’on n’obtient pas de bons résultats lors des prochaines législatives et communales ». «Pour réussir, il faut défendre l’investiture de bons profils, mobiliser les jeunes, présenter un programme implacable, et convaincre les électeurs », proposent-ils.

Y.S.A.