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Fès: Les propriétaires des salles de sport en colère

Par L'Economiste| Le 30/06/2020 - 10:51 | Partager
Fès: Les propriétaires des salles de sport en colère

Cinq jours après l'entrée en vigueur de la 2e phase de l'assouplissement des mesures du confinement, les propriétaires des salles de sport à Fès montent au créneau. "Nous ne sommes toujours pas autorisés d'exercer... Pourtant, nous respectons les mesures barrières imposées par les autorités sanitaires et nous nous mettons à la disposition de toute commission de contrôle", confient-ils à L'Economiste.

Pour rappel, la capitale spirituelle est passée jeudi dernier en zone 1. Ses salles de remise en forme, spa et hammams sont restés en zone..."interdite". En effet, les autorités locales ont décidé de reporter la réouverture de ces endroits jusqu’à nouvel ordre. "Nous nous demandons si le fonds Covid19 prendrait en charge les salaires de nos personnels durant le mois de juillet... Nos salariés n'ont plus de quoi vivre", regrette un propriétaire d'un centre de remise en forme de référence. Et d'affirmer que «tout son personnel a été dépisté négatif, les espaces de sport désinfectés et les mesures de distanciation prises dans les différentes dépendances, mais les autorités ne veulent rien savoir». Pour sa part, un autre propriétaire d'une salle de sport pour femme "dénonce un excès de zèle et une décision insensée qui impactera l'économie locale déjà aplatie par la crise Covid19".

"Alors que nous avons mis en place tout le dispositif sanitaire nécessaire, le virus continue de circuler librement en ville... Regardez l'avenue Allal Benabdellah, en face de la wilaya, aucune personne ne respecte les mesures de distanciation, le port du masque... C'est très alarmant. Nos centres de remise en forme sont nettoyés, propres et désinfectés comme des cliniques.

Nous sommes soucieux de la santé de nos salariés et de notre clientèle que nous mettons en priorité. Toutefois, nous avons des crédits, loyers et autres charges à honorer... Nous nous interrogeons sérieusement sur l'avenir de notre activité et si nous avons bien fait d'investir à Fès ou qu'il fallait partir ailleurs ", conclut-il.

Y.S.A.