Export: L’ASMEX scrute les nouvelles opportunités du marché sénégalais

Les exportateurs marocains veulent consolider leurs activités sur certains marchés africains. C’est le cas du Sénégal où les échanges restent encore en deçà de leurs potentialités.

Pour identifier de nouvelles opportunités, l’Association des exportateurs marocains (ASMEX) a organisé un webinaire «Doing Business With Sénégal» ce 9 février dernier, en partenariat avec le cabinet Harvard Consulting. Cette rencontre, animée par Saloua Karkri, vice-présidente de l’ASMEX et présidente de la commission Afrique, Saad Hamoumi, CEO de Harvard Consulting et Philippe Cordier, spécialiste du management opérationnel, de la performance individuelle et collective et de la gestion des risques interculturels, a permis de se pencher sur sur le potentiel que représente l’économie numérique, " Ce secteur qui représente une opportunité importante pour les exportateurs marocains au Sénégal, un pays où les méthodes de paiements mobiles sont fortement démocratisées et où l’environnement est propice à l’épanouissement d’activités économiques liées aux TIC", selon les participants.

Les intervenants ont également mis en avant divers dispositifs incitatifs à l’investissement au Sénégal, tels que l’Entreprise Franche d’Exportation, un régime qui permet aux entreprises de bénéficier d’avantages fiscaux et douaniers, ou le Code des Investissements, qui permet d’assurer la transparence des processus économiques. Le Sénégal est la 2e économie de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et se positionne comme la porte d’entrée de l’Afrique de l’Ouest.

“En 2019, le Sénégal était le 22e marché d’exportation du Maroc, mais le 83e marché d’importation du Royaume”.

Ceci représente une valeur de 220,4 millions USD pour les exportations du Maroc vers ce pays, soit 0,8% des exportations marocaines. Les principaux biens exportés par le Royaume sont les engrais (41,2 millions de dollars), l’acier et le fer (29,4 millions de dollars), les équipements électriques et électroniques (22,9 millions), le papier et le carton (17 millions), les savons, lubrifiants et cires (11,5 millions) et l’aluminium ($10,6 millions).