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Comment le Maroc a dégoûté Uber

Par L'Economiste| Le 20/02/2018 - 09:55 | Partager
Comment le Maroc a dégouté Uber

Annoncée lundi, la décision d’Uber de suspendre ses activités au Maroc ne semble pas surprendre beaucoup de monde. Dès son lancement, le service de transport s’est en effet heurté à de nombreuses oppositions. Ses plus farouches opposants ont été les chauffeurs de petits taxis qui, à plusieurs reprises, ont dénoncé une "concurrence déloyale". À cela s’ajoute l’absence d’un cadre réglementaire clair et d’innovation dans le secteur du transport, outre les agressions contre les chauffeurs d'Uber. 

Pourtant, l'application a été bien été accueillie par les clients. Plus de 19.000 personnes l’utilisent au Maroc. En novembre 2016, plus de 10.000 trajets en véhicules hybrides et électriques ont également été effectués en moins d’une semaine grâce à un partenariat avec la COP22. Uber s’insurge toutefois contre l’absence d’un environnement favorable aux nouvelles solutions de mobilité. 

"Le Maroc, classé parmi les 50 pays les plus innovants selon le Bloomberg Innovation Index, mérite une réglementation moderne, qui encourage l’innovation et la concurrence. Alors pourquoi ne pas aussi innover dans le secteur du transport ?", peste ainsi la société.