×
Echec
Echec Par Ahlam NAZIH
Le 19/04/2024

Devenir médecin, c’est d’abord se vouer à l’humain, se dédier à une cause noble. Devenir médecin, c’est avant tout un don de soi, et c’est aussi rendre service à son pays.

+ Lire la suite...
Recevoir notre newsletter

CGEM : Mezouar veut des "résultats rapides"

Par L'Economiste| Le 18/04/2018 - 16:35 | Partager
CGEM : Mezouar veut des "résultats rapides"

Invité ce mercredi 18 avril au Club de L’Economiste, Salaheddine Mezouar, candidat à la présidence de la CGEM, a livré quelques détails sur le programme qu’il compte exécuter s’il parvient à prendre la tête du patronat. L’ex-ministre (Finances, Industrie et Affaires étrangères) et son colistier Fayçal Mekouar ont mis l’accent sur la nécessité de soutenir les PME et de réaliser des "résultats rapides".

"Nous assistons aujourd’hui à l’essoufflement de certaines entreprises, et nous devons donner un nouveau souffle aux PME pour relancer la machine", a indiqué Mezouar. "Le tissu économique est majoritairement composé de PME et il serait utile revoir les charges sociales pour ces entreprises", a ajouté l’ex-ministre, convaincu qu’il existe des marges "pour faire baisser la pression des charges sociales pour les PME". Mezouar préconise aussi la mise en place d’un fonds de garantie pour maintenir l’activité de ces entreprises.

Au sujet des délais de paiement, le candidat ne propose pas, pour l’instant, de solutions concrètes. Bien que la nouvelle loi sur les délais de paiement soit mise en place, le binôme semble avoir des réserves sur l’application de toutes ses dispositions. "Il faudra d’abord sensibiliser les entreprises sur le respect des délais de paiement", explique son colistier Fayçal Mekouar. "Un État exemplaire et des grandes entreprises exemplaires permettront de réaliser des avancées", tente de rassurer Mezouar. "Celui qui ne paie pas doit être sanctionné, via la loi ou la fiscalité...".

Sur le volet de l’emploi et de la formation, le binôme propose par ailleurs de renforcer la formation continue des salariés. "Et c’est le secteur privé doit prendre en charge cela", estime Mezouar. "Aujourd’hui, il y a de grandes réalisations dans le domaine de la formation au niveau de l’aéronautique et de l’automobile", se réjouit-t-il, préconisant le déploiement de ce dans d’autres secteurs.