Blocage VOIP : L’UC dénonce une collusion
La réaction du parti de l’Union constitutionnelle (UC) à la suite du blocage des applications de VOIP par les opérateurs marocains est sans ambages. Dans un communiqué parvenu à L’Economiste, le parti du cheval regrette cette décision et dénonce "des zones d’ombre" quant à la légalité et à la portée symbolique du geste. L’instance politique revient en effet sur le "manque à gagner" des opérateurs, principal motif présenté par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). Or, l’usage massif de ces applications, reposant sur la disponibilité de solde internet (data), générerait "un chiffre d’affaires important" pour les fournisseurs d’accès. D’autant plus que, selon l’UC, le régulateur "ne peut en aucun cas servir les seuls intérêts économiques des opérateurs, au détriment du confort et de la promesse de vente formulée par ces mêmes acteurs aux clients". L’hypothèse d’une "entente entre opérateurs" justifie la réaction du parti qui interpelle le Conseil de la Concurrence, les associations de défense des consommateurs.