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8 mars : Les étudiants de l'UEMF plaident pour les droits civiques des femmes

Par L'Economiste| Le 09/03/2021 - 11:54 | Partager
8 mars : Les étudiants de l

A l'université Euromed de Fès, la célébration de la journée internationale des droits de la femme s'est déroulée sous un aspect scientifique grâce notamment à des conférences débats incluant les professeurs et les étudiants, des actions de sensibilisation sur l'égalité du genre, mais aussi à travers un appel à la lutte contre la discrimination et le harcèlement des femmes sous toutes ses formes.

«Nous avons saisi cette occasion pour discuter de la place de la femme dans notre société et de ses droits pour mieux participer à l'évolution et au développement de notre pays», souligne Pr Mostapha Bousmina, président de l'UEMF, lors de son allocution. Il a aussi mis le point sur les avancés indéniables enregistrées au Maroc sur ce volet avec des femmes présentes dans toutes les sphères de responsabilité et dans presque tous les métiers. « Elles sont présidentes d’université, professeurs, ministres, magistrates, écrivaines, artistes, interprètes, membre de la police, de l’armée et elles occupent des postes dans les différentes strates du monde du travail », relève le Pr Bousmina. « Est-ce pour autant suffisant », s’interroge-t-il? « Bien évidemment non.

À l’heure où nous sommes en train d’élaborer un nouveau modèle de développement, celui-ci ne peut véritablement être pertinent et percutant que s’il inclut les femmes de manière importante et assure leur émancipation et leur autonomisation par l’éducation, par l’inclusion dans le marché du travail et par leur inclusion dans les sphères de prises de décision ». « Car en réalité, le marché de l’emploi est monopolisé par les hommes, alors que les femmes sont majoritaires dans notre système d’enseignement et elles s’exposent plus facilement au licenciement pendant les périodes de crise comme la période actuelle ». Le président de l’UEMF a aussi invité le personnel de l’Université à appliquer la loi concernant les travailleuses et les travailleurs à domicile en les déclarant et en les inscrivant à la CNSS.

Les intervenants et les étudiants ont par ailleurs plaidé pour en finir avec le mariage des mineurs, et la polygamie fut-telle avec consentement. « Car si consentement il y a, il est plutôt régi par la situation précaire de la femme ». Enfin, ils ont appelé à régler le problème de l’héritage « en contextualisant les textes ». Cette journée s’est terminée par des fleurs et des cadeaux offerts aux personnels féminins de l’UEMF en guise de reconnaissance de leur travail.

Y.S.A.