. Du 12 au 14 juin, projections et conférences-débats. Le cinéma au service du tourisme . La dimension internationale du festival commence à prendre formeLE désert entend glorifier son cinéma. La ville de Zagora a choisi d’être, trois jours durant, l’espace de cette fête artistique. Les férus de 7ème art ont ainsi rendez-vous, du 12 au 14 juin, avec la cinquième édition de la Rencontre internationale du film transsaharien. Un chemin parcouru calmement pour les uns, un défi relevé avec succès pour les autres. Une première dans cette rencontre, l’hommage sera rendu à un artiste français, en l’occurrence, Jean Louis Bertucceli, auteur de plusieurs films où le désert n’est pas un simple décor, mais une vie, une culture et une source d’émotions humaines, notamment dans «Remparts d’argile» et «Désert de Tartares». Les précédentes éditions avaient en effet rendu hommage à Mohamed Bestaoui, Saâd Chraïbi et Hassan Skalli. Avec la constitution de l’association Zagora pour le film transsaharien, la dimension internationale commence à prendre forme, loin des simples projections de films, par la présence d’invités d’outre-mer. Au début un seul objectif prévalait, celui de mettre en valeur une région oasienne mais aussi désertique pour servir le touristique. Depuis lors, les organisateurs se sont rendu compte que le besoin en activités culturelles est aussi important. Aussi ne cessent-ils de s’appliquer à joindre l’utile à l’agréable. En matière de projections, le programme de cette année prévoit des films de tous les horizons, bien qu’ils focalisent tous, plus ou moins, sur la thématique du désert. Les participants à cette manifestation auront à échanger des débats lors de deux conférences intitulées «Le désert entre la vision cinématographique et la fiction romanesque» et «La place du désert marocain dans la production cinématographique nationale et internationale». Quant aux jeunes lycéens de la ville, les organisateurs leur permettront de bénéficier d’ateliers d’initiation aux métiers du cinéma.
LES cinéphiles pourront ainsi apprécier des films comme «En attendant Pasolini » et «Adieu mères», des réalisateurs marocains Daoud Ouled Sayed et Mohamed Ismaïl, «Les chansons d’amour de Turpan» de Jin Lini Xi’erzati Yahefu de Chine, «La caravane des manuscrits andalous» de Lidia Peralta Garcia d’Espagne » et «La piste» de Eric Valli de France.De notre correspondantAli RACHDI
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.