. Le Maroc réduira son quota de 23,2%L’UNION européenne et le Japon sont convenus de réduire leurs quotas de thon rouge de plus de 20% en Méditerranée et dans l’Atlantique afin de tenter de sauver cette espèce menacée par la surpêche, a-t-on appris de source officielle japonaise.La décision, conforme aux récentes recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique, a été annoncée à l’issue de 3 jours de réunion à huis clos de 43 pays et régions à Tokyo.L’UE, qui dispose du plus important quota, a accepté d’abaisser ses prises de thon rouge du sud de 20,7%; d’ici à 2010, à 14.504 tonnes, contre 18.301 tonnes en 2006, selon l’Agence japonaise des pêches. Les Européens continueront néanmoins à pouvoir pêcher un peu moins de 57% des thons rouges en Méditerranée et dans l’Atlantique.«Les négociations ont été difficiles parce qu’il s’agissait de répartir les parts d’un total limité», a reconnu Masanori Miyahara, un responsable de l’Agence japonaise.Le Maroc, deuxième pêcheur de thon, va réduire son quota de 23,2% à 2.441 tonnes d’ici à la fin de la décennie, précise l’Agence.Quant au Japon, de loin le premier consommateur mondial de thon, il diminuera ses prises de 2.830 tonnes en 2006 à 2.175 tonnes en 2010, soit une réduction de 23%. Selon les scientifiques, le nombre actuel de prises est trois fois supérieur à celui qui permettrait un renouvellement optimum de l’espèce.En novembre dernier, les quotas de pêche au thon en Méditerranée et dans l’Atlantique avaient été réduits de 32.000 tonnes en 2006 à 25.500 tonnes d’ici à 2010. Mais aucun quota national n’avait été défini.Synthèse L’Economiste
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