. Une programmation mise en place par l’association Tanger Médi-Atlantique . La Culture et l’Institut Cervantès également partenaires. Expositions, conférences, musique et théâtre au menu ON ne pouvait pas rêver d’une plus riche programmation pour ce mois de Ramadan. Avec le démarrage du Festival Tanger sans frontières, les nuits n’ont aucune raison d’être tristes. De plus, le public est ravi de cette coïncidence de calendrier. Déjà, les premières soirées ont attiré beaucoup de monde. Pour cette troisième édition, la direction régionale de la culture et l’Institut espagnol Cervantès ont concocté des menus très alléchants et pour tous les goûts. Avec en guise de «mise en bouche» une grande exposition d’arts plastiques de Dinah Salama, une artiste espagnole née à Tanger. Les amateurs pourront apprécier ses œuvres jusqu’au 26 octobre dans la galerie de l’Institut Cervantès. Au menu également, des ateliers d’initiation et de perfectionnement à diverses techniques artistiques. Il s’agit notamment de gravure sur verre et autres matériaux. La formation sera assurée par Alberto Alverde, licencié en Beaux-Arts et dont la réputation n’est plus à faire en Europe. Au programme aussi, des cours de guitare pour les amateurs, du débutant au plus chevronné. C’est le guitariste flamenco, Rafael Andujar, qui est chargé de perfectionner les talents des jeunes musiciens. Soulignons qu’Andujar a accompagné sur scène les plus grandes stars du flamenco en Espagne. L’atelier est ouvert aux étudiants du conservatoire de musique ainsi qu’aux artistes désireux de découvrir de nouvelles techniques. C’est la troisième fois que le Festival Tanger sans frontières s’investit dans cet atelier de musique dédié à la guitare. Il faut dire que les précédentes éditions ont eu un succès retentissant. A l’issue de la formation, des concerts sont prévus. L’an dernier, c’est le groupe Multaka, dans un pur style de fusion flamenco et de musique andalouse, qui a eu les honneurs du public tangérois. Par ailleurs, des pièces de théatre et des conférences sont aussi au programme. Enfin, rappelons que le festival est initié par l’association Tanger Médi-Atlantique. Il associe également les centres culturels espagnol et allemand en plus de la délégation du ministère de la Culture.Ce festival complète une série d’événements culturels qu’a connus la ville le long de cette année. La ville autrefois sans animation rattrape son retard. L’organisation du Salon international du livre (SILT), les festivals de jazz, de musique méditerranéenne et amazighe en font une destination privilégiée des artistes de renom et des mélomanes de tous bords.
JOSÉ Manuel Toledo Jordán est le nouveau directeur de l’Institut Cervantès de Tanger. Licencié en philologie à l’Université de Grenade, il a ensuite poursuivi ses études à Cambridge et au Caire. Depuis 2004, il est le coordinateur de la Fondation des trois cultures de la Méditerranée. Puis, à partir de 2006, il a chapeauté l’institut de Tétouan. A Tanger, sa mission sera de développer les activités du plus important centre culturel espagnol au Maroc.De notre correspondant, Ali ABJIOU
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