. La stratégie sera soumise à validation lors de la prochaine session. Le plan d’action est élaboré par le cabinet McKinsey. Développement humain et économique parmi les préoccupations Désenclavement, programme sectoriel, équipement… le Conseil régional du Souss-Massa-Draâ continue à s’investir pour le développement de sa zone d’action. Pour l’heure il est question de réactualiser la stratégie de développement régional. C’est le cabinet McKinsey qui est chargé de préparer ce plan d’action. Le détail de la stratégie sera dévoilé lors de la prochaine session qui devrait se tenir ce mois-ci. Une chose est sûre, cette stratégie mettra notamment l’accent sur le développement humain dans la région. «Région classée parmi les cinq dernières zones en terme d’indice de développement humain », indique Brahim Hafidi, président du Conseil régional du Souss-Massa-Draâ. L’élu précise que la démarche est élaborée en concertation avec tous les acteurs concernés. Pour l’heure, il s’agit de poursuivre les chantiers initiés. En six ans, 2003-2009, beaucoup de dossiers sont avancés. Certains sont actuellement finalisés et d’autres devraient l’être bientôt. C’est le cas du programme de développement des infrastructures pour un meilleur désenclavement de la zone. A ce sujet, il faut souligner que 80% du programme national des routes rurales (PNR II) en faveur du Souss-Massa-Draâ est réalisé à 80%. Programme mené conjointement par le Conseil régional et le département de l’Equipement. Actuellement, le dédoublement du dernier tronçon de la route de Tiznit est en projet. L’objectif est de faciliter la liaison entre la bourse des primeurs et la ville. Les études, d’un coût de trois millions de DH, sont en partie achevées et les travaux d’aménagement du premier lot devraient démarrer cette année. Le coût total de réalisation de cette infrastructure est estimé à 422 millions de DH.Parallèlement la région poursuit la réalisation des projets structurants. Sur ce plan, il est question d’accompagner l’évolution des moteurs de croissance de la zone, à savoir l’agriculture, le tourisme et la pêche sans oublier l’aménagement des équipements de base. Ainsi au niveau de l’agriculture, suite à la convention cadre et le contrat de nappe (cf. www.leconomiste) signé entre différents acteurs institutionnels et professionnels pour la reconversion à l’horizon 2012 de 30.000 ha au goutte à goutte, plus de 9000 ha ont été équipés. Aujourd’hui le Conseil régional continue à s’impliquer dans le dossier de dessalement d’eau de mer (cf. www.leconomiste.com). Un chantier d’envergure pour le Souss Massa et une première nationale qui est maintenant sur les rails. Pour rappel, l’étude de structuration du dossier est lancée et l’identité du délégataire devrait être connue dans 12 mois. Les consultants qui travailleront sur le dossier avec pour conseiller principal la Société financière internationale (SFI), ont été sélectionnés le 16 août après un appel d’offres lancé en juillet dernier. Ce sont les sociétés BRL en tant que consultant technique et GLN (Gide Loryette Nouel) en tant que cabinet juridique qui ont été retenues. Autre secteur stratégique, la pêche bénéficie de toutes les attentions. Le chantier du pôle de compétitivité de la pêche pour la valorisation des produits halieutiques avance bien. La commercialisation de la première tranche du futur parc a été lancée en mai dernier. D’autres projets portent également leurs fruits. Il s’agit des programmes de valorisation des produits du terroir, du développement de l’industrie du cinéma à Ouarzazate, de la culture dans la région, sans oublier celui de la micro-entreprise touristique.
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