. 5.500 malades concernés dont des Marocains L’Institut national américain des maladies infectieuses (NIAID) a mis fin à un essai clinique international après que des examens eurent indiqué un accroissement des risques pour les malades du sida suivant une thérapie antirétrovirale de façon intermittente.Après des analyses de routine en janvier, le NIAID a conclu que ceux prenant ces médicaments seulement quand leur système immunitaire s’affaiblissait voyaient le risque d’être plus malades ou de décéder doubler comparativement à ceux absorbant ces cocktails d’antirétroviraux très actifs deux fois par jour, a indiqué un communiqué.Des études plus réduites avaient laissé penser que des malades du sida pouvaient en toute sécurité cesser momentanément de prendre leur médicament sous étroite surveillance médicale tout en continuant à contrôler le virus du sida dans leur organisme. Les médecins du Niaid ont aussi constaté «un accroissement de complications graves d’ordre cardiovasculaire, rénal et hépatique». Le Niaid a informé la semaine passée les médecins participant à cette étude de recommander une trithérapie antirétrovirale à plein temps pour tous les participants.«Cette étude internationale montre l’efficacité d’une stratégie de suppression de la charge virale» avec des antirétroviraux et «il n’est pas prudent de prendre ces médicaments de façon intermittente», écrit le NIAID.Ces conclusions sont un revers pour les partisans de cette approche qui cherchaient à optimiser ces traitements antirétroviraux coûteux surtout dans les pays les plus pauvres où le sida est une pandémie.Cette vaste étude, baptisée Smart (Strategies for Management of Anti-Retroviral Therapy), avait débuté en 2002 et comptait au début 2006 près de 5.500 participants répartis dans 33 pays dont les Etats-Unis, l’Argentine, l’Australie, le Canada, le Brésil, la France, l’Allemagne, le Japon, le Maroc, la Russie, l’Afrique du Sud et la Thaïlande. Synthèse L’Economiste
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