SGS-Thomson a annoncé qu'il allait introduire une partie de son capital sur les Bourses de Paris et de New York. Détenu à 50-50 par les pouvoirs publics français et italiens, le groupe entend ainsi céder 20% de son capital pour 2,3 à 2,5 milliards de Francs. La moitié de cette opération s'effectuera via une augmentation de capital et l'autre par vente d'actions de la maison mère et de l'actionnaire britannique Thorn Emi. Coordonnée par la banque Morgan Stanley, l'offre a été lancée le 14 novembre et sera close à la mi-décembre.
Malgré cette introduction en bourse, il est souligné que la parité entre les deux groupes sera conservée. Participent à SGS-Thomson du côté français CEA-Industrie, France-Télécom et Thomson CSF et du côté italien les holdings d'Etat IRI, Finmeccanica et SIR.
Vu ses résultats, la firme franco-italienne ne devrait pas avoir de mal à trouver des investisseurs, estime la presse française. Encore déficitaire en 1992, elle a réalisé au premier semestre de cette année un bénéfice de 877 millions de Francs, soit le double du montant affiché au titre de la même période de 1993. Son chiffre d'affaires s'est établi, quant à lui, à 8,97 milliards, en hausse de 31,8% sur le premier semestre 1993.
SGS-Thomson doit ces performances à l'embellie du marché des semi-conducteurs. Après une croissance de 30% en 1993, les ventes mondiales sont promises à une progression de 25% cette année.
Synthèses réalisées par Hakima EL MARIKY
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