. Le mot d’ordre suivi par l’ensemble des syndicats . Les négociations dans l’impasse La grève de 48 heures du secteur de la santé publique prévue les 5 et 6 janvier est maintenue. La réunion de la dernière chance, qui a eu lieu le 3 janvier entre le ministre de la Santé, en présence du chef du cabinet du Premier ministre, d’un représentant du département des Finances et de celui de la Modernisation des secteurs publics, avec les syndicats pour essayer de débloquer la situation, n’a pas permis de rapprocher les points de vue. “La réunion qui s’est tenue au département de tutelle n’a pas débouché sur des choses concrètes”, souligne le secrétaire général du syndicat national de la santé publique affilié à la CDT, Ali Lotfi. Les syndicats dénoncent, en outre, la détérioration de la situation matérielle et professionnelle du personnel tout en souhaitant l’amélioration des prestations de santé offertes aux citoyens. Le mot d’ordre sera suivi par l’ensemble des centrales syndicales (CDT, UMT, UGTM, FDT et UNTM) qui ont décidé d’observer leur mouvement de grève dans l’ensemble du secteur de la santé publique. Cette grève sera également marquée par un sit-in devant le ministère de la Santé le 6 janvier. Les toubibs promettent néanmoins d’assurer des permanences au niveau des urgences et des services de réanimation et de maternité. “Cette décision a été prise en protestation contre la non-satisfaction par le gouvernement des revendications des professionnels de la santé”, indique Abdelkader Tarfai, secrétaire général de la Fédération nationale du secteur de la santé (UNTM). Quant à Abdelmajid Boubekri, membre du bureau central de la FDT, il considère que “le personnel de la santé, exaspéré, doit défendre ses droits”. Le cahier revendicatif des syndicats porte sur trois axes: la situation des médecins, celle des infirmiers et celle du personnel administratif. Le personnel de la santé revendique l’alignement des indemnités des infirmiers sur celles des administrateurs et cadres assimilés, l’intégration des primes de risques professionnels dans les prélèvements de la retraite et la révision du statut des médecins.Les médecins demandent ainsi la création de deux ou trois nouveaux grades au dessus de l’hors-grade ainsi que l’augmentation de l’indemnité de spécialité. Les infirmiers et le personnel administratif demandent pour leurs parts des indemnités de risque à l’instar des médecins. Nabil OULLADI
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