. Record de participants. Cérémonie de remise des prix le 9 décembre«Toujours plus de qualité». Les membres du jury de la 5e édition du «Prix de L’Economiste pour la recherche en économie et gestion» sont unanimes. «Cette année le choix est plus large et de meilleure qualité», assure le président du jury, Driss Alaoui Mdaghri. Et d’ajouter: «Nous avons eu des nouveautés par rapport aux années précédentes, des secteurs tels que les services ou l’artisanat font leur apparition dans les travaux de recherche qui nous sont parvenus». A fin juin, date de clôture de la remise des prix, plus de 80 travaux s’amassaient au siège de L’Economiste. Ces travaux, florilège de la réflexion universitaire, gros pavés pour la plupart, affichent leurs prétentions sur leurs premières de couverture. Intelligence économique, aéronautique, export, textile, secteur financier ou encore stratégie territoriale, sont autant d’exemples des thèmes et secteurs choisis par les candidats en lice. Ils le savent tous, il n’y aura qu’un seul vainqueur dans chaque catégorie: Thèse, Master et Bachelor. Et depuis 2 ans, le jury a créé une distinction coup de cœur: le prix spécial du jury. La compétition a été ouverte aux étudiants et chercheurs ayant soutenu en 2008, au sein d’un établissement public ou privé marocain, une thèse d’économie ou gestion, un mémoire de niveau master ou un mémoire de niveau licence/bachelor. L’étude devant être achevée et validée par le corps pédagogique. Pour faire leurs choix, les membres du jury, en délibération actuellement, jugent la qualité rédactionnelle, l’apport des travaux de recherche pour l’entreprise, leur accessibilité, leur pertinence et leur intérêt pour le grand public. Mais ce qui fera surtout la différence, c’est l’aspect terrain du travail de recherche. Le jury met en valeur les travaux qui intègrent une enquête terrain, et n’abordent pas seulement l’aspect théorique de leur sujet. Le prix se veut avant tout une passerelle entre l’entreprise et le monde universitaire. Créé en 2005, il encourage le travail universitaire et œuvre à lui donner une plus grande visibilité médiatique. Il récompense de 40.000 DH l’auteur de la meilleure «Thèse», 20.000 DH le gagnant de la catégorie «Master» et 10.000 DH celui de la catégorie «Licence/Bachelor». Et surtout, il offre d’importantes ouvertures sur le monde professionnel aux lauréats, en apposant un label qualité sur leurs travaux et leurs organismes d’affiliation.
Eclectique, impartial et professionnel. Les caractéristiques du jury se sont confirmées d’année en année depuis 2005. Composé de huit membres, le jury regroupe ex-ministre, acteurs du monde universitaire, grands patrons, et professionnels des médias. Il est présidé par Driss Alaoui Mdaghri, ancien ministre et porte-parole du gouvernement, professeur à l’ISCAE (Institut supérieur du commerce et d’administration des entreprises), président de la commission économie à la CGEM et président de l’association d’intelligence économique. Pour choisir les meilleurs travaux, le président est entouré de Rachid Hamdad, DG de Alif Communication, Mohamed Driouchi, professeur à l’Université Al Akhawayn, Ahmed Rahhou, PDG du CIH, Asmae Bellamine, directrice du crédit aux particuliers à la BCP. Côté média, le jury est aussi composé de Nadia Salah, directrice des rédactions du groupe Eco-Médias, Mohamed Benabid et Meriem Oudghiri, respectivement rédacteur en chef et secrétaire générale du quotidien L’Economiste.A. Ak & J. E. H.
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