. Le montant de Sakhaline-2 avoisine les 20 milliards de dollarsLa Russie doit «identifier clairement» les problèmes à l’origine du retrait du permis environnemental accordé au groupe pétrolier Shell pour l’exploitation de l’immense champ gazier et pétrolier de Sakhaline-2, en Extrême-Orient russe, a indiqué hier la Commission européenne. «Si des problèmes ont été identifiés pour le développement de Sakhaline-2, ils doivent l’être clairement et sans ambiguïté, et Shell doit disposer d’un délai approprié pour les résoudre en fonction de critères clairs et bien définis, établis à l’avance», souligne le commissaire européen à l’Energie Andris Piebalgs. «Pour que les sociétés soient prêtes à investir des milliards d’euros dans des projets énergétiques, il faut un climat d’investissement sûr et prévisible en Russie comme dans l’UE ou dans n’importe quel pays. Le Parquet général russe a annoncé hier qu’il annulait «l’expertise écologique», un document relatif au respect de l’environnement qui permettait au groupe anglo-néerlandais Shell de développer Sakhaline-2. Ce projet de 20 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros), lancé dans le cadre d’accords dits de partage de production, constitue le plus important investissement privé jamais engagé dans le secteur énergétique dans le monde. Le Parquet a justifié le retrait du permis accordé à Shell dans les années 1990 notamment par le fait que le groupe européen n’avait pas fourni de «documents suffisamment approfondis et complets» pour prouver le respect total des normes environnementales.Synthèse L’Economiste
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