Echec total des pourparlers interpalestiniens du Caire. Les douze formations palestiniennes ont achevé dimanche soir leurs discussions sans se mettre d’accord sur un arrêt, même partiel, des violences contre Israël. C’est ce qu’elles ont affirmé hier lundi, dans un communiqué, élaboré au lendemain de quatre jours d’un dialogue ardu parrainé par l’Egypte. Elles ont toutefois insisté sur la nécessité de “poursuivre le dialogue” interpalestinien. Selon le représentant du Front populaire de la libération de la Palestine (FPLP), Maher al-Taher, “l’objectif principal de ce dialogue sera la formation d’une direction nationale palestinienne unifiée, qui assure une vraie participation des formations palestiniennes aux prises de décision”. Il a indiqué également que le dialogue portera sur “toutes les questions liées à la cause palestinienne, dont une trêve” dans les attentats anti-israéliens. Ce communiqué de presse tient lieu de communiqué final aux discussions du Caire, qui n’a pas été publié. Et cela, en l’absence d’accord entre les groupes palestiniens sur une trêve dans les attaques contre Israël et le fait “de mandater l’Autorité palestinienne” pour négocier au nom de tous un cessez-le-feu. De son côté, Israël a estimé que l’échec des discussions du Caire éloigne la perspective d’un Etat palestinien mais ne change rien pour l’Etat hébreu. Et cela, “dans la mesure où il était prévisible car il est impossible de parvenir au moindre arrangement avec des organisations terroristes”, a affirmé à l’AFP un responsable israélien qui a requis l’anonymat.Synthèse L’Economiste
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