. L’attentat manqué revendiqué par Al-QaïdaLE président Barack Obama a promis qu’il traquerait sans relâche les «extrémistes violents», d’où qu’ils viennent, et notamment du Yémen où l’auteur de l’attentat manqué contre un avion de ligne américain, revendiqué par Al-Qaïda, se trouvait début décembre. Quelques jours après la tentative d’un jeune Nigérian de faire sauter en vol un appareil de la compagnie Northwest effectuant la liaison entre Amsterdam et Detroit avec 290 personnes à bord, Al-Qaïda dans la péninsule Arabique a affirmé lundi dernier avoir planifié l’attentat. Umar Farouk Abdulmutallab, «le frère nigérian, est passé à travers toutes les barrières de sécurité pour son opération, brisant le grand mythe du renseignement américain», lit-on dans le communiqué publié sur des sites islamistes. Le président américain, qui s’exprimait sur le sujet pour la première fois lundi, a juré de traquer sans relâche les responsables de la tentative d’attentat pour les faire répondre de leurs actes.Les Etats-Unis vont «continuer à utiliser tous les éléments en notre pouvoir pour intercepter, détruire et vaincre les extrémistes violents qui nous menacent, qu’ils soient d’Afghanistan, du Pakistan, du Yémen ou de Somalie, ou de partout où ils préparent des attaques contre le sol américain», a-t-il assuré sans toutefois nommément mentionner Al-Qaïda. Le ministère yéménite des Affaires étrangères a d’ailleurs confirmé mardi qu’Abdulmutallab avait «séjourné entre début août et début décembre au Yémen», où Al-Qaïda est actif. Le jeune Nigérian avait «obtenu un visa pour étudier la langue arabe dans un institut de Sanaa où il avait déjà suivi des cours», a déclaré un porte-parole du ministère, ajoutant qu’une enquête était ouverte pour déterminer avec qui il avait été en contact durant son séjour. La tentative de vendredi dernier fait s’interroger sur les mesures de sécurité à bord des vols, plus de huit ans après les attentats du 11 septembre 2001 qui avaient fait près de 3.000 morts. A Detroit, la justice a indiqué que le suspect, qui a été brûlé lors de sa tentative, serait présenté à un juge fédéral le 8 janvier pour la lecture de l’acte d’accusation.Synthèse L’Economiste
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