. L’Iran prêt à étudier l’offre européenneLES cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne se rencontreront, le 01 juin à Vienne, pour discuter d’un marché à proposer à l’Iran, a confirmé, le 31 mai, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Liu Jianchao. Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et France) et l’Allemagne tentent de se mettre d’accord depuis plusieurs semaines sur une position commune face à l’Iran qui a commencé, malgré les exigences internationales, d’enrichir de l’uranium. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a réaffirmé la position de la Chine sur le dossier nucléaire iranien. «Il est dans l’intérêt de toutes les parties concernées de résoudre le problème nucléaire iranien de façon pacifique et par des négociations diplomatiques», a-t-il dit.Par ailleurs, l’Iran a affirmé le 31 mai son intention d’étudier des propositions européennes pour mettre fin à la querelle concernant son programme nucléaire controversé, mais a réitéré son refus d’une suspension de l’enrichissement d’uranium, a déclaré à Téhéran le porte-parole des Affaires étrangères Hamid Reza Assefi. Les trois grands européens, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, préparent des propositions visant à convaincre Téhéran de renoncer à l’enrichissement de l’uranium, qui peut conduire à la fabrication de la bombe atomique. L’Iran affirme cependant que son programme vise à produire du combustible pour ses centrales nucléaires et qu’il n’a aucune finalité militaire. Parallèlement, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré lors d’une visite en Malaisie que «les Etats-Unis sont actuellement incapables d’effectuer des frappes militaires contre Téhéran soupçonné de fabriquer la bombe atomique car ils sont engagés sur de trop nombreux fronts». L’organisation des 114 pays du Mouvement des Non-Alignés (MNA) devrait publier une déclaration de soutien au droit de l’Iran de posséder la technologie nucléaire à des fins pacifiques. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait indiqué le 29 mai que les principales puissances mondiales étaient «prêtes à garantir à l’Iran le droit à l’énergie nucléaire civile», à condition qu’il coopère pleinement avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Synthèse L’Economiste
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