. Le géant américain dénonce “un canular d'étudiants”Microsoft a démenti lundi dernier dans la soirée toute annonce sur un soi-disant rachat du groupe français de média et de communication Vivendi Universal. C'est “un canular d'étudiants”, pris d'autant plus au sérieux que des rumeurs évoquaient récemment des discussions entre les deux géants.«Microsoft indique qu'il n'a publié aucun communiqué à propos d'une quelconque acquisition de Vivendi Universal», a écrit le numéro un mondial des logiciels dans un communiqué intitulé en substance «réponse à un canular».Le groupe réagissait ainsi à une information ayant circulé plusieurs heures sur Internet lundi, rendue crédible par l'utilisation du même graphisme que celui du site CNN.com, a expliqué une chargée de communication de Microsoft.Le groupe américain, à qui les farceurs faisaient porter la responsabilité de cette annonce, a alors alerté la chaîne d'informations en continu qui s'est empressée de faire retirer la page en question.«Ils nous ont volé notre design. Ça ressemblait à nos pages technologie», a déclaré une porte-parole de CNN. Selon les premiers éléments en sa possession, des étudiants de l'Université Purdue, dans l'Indiana (centre-est), seraient à l'origine du canular.Le service juridique de CNN a été saisi, a-t-elle ajouté, en soulignant que le plagiat du site de la chaîne n'était pas exceptionnel.A rappeler également que le responsable de la console X-Box chez Microsoft, Robert Bach, a indiqué vendredi que l'éditeur américain de logiciels n'est pas intéressé par le rachat à Vivendi de ses jeux électroniques.De nombreuses rumeurs faisaient état ces derniers jours de discussions entre Microsoft et Vivendi pour le rachat de Vivendi Universal Games, pour un montant pouvant s'élever à plus de 1,4 milliard d'euros. «Nous ne pouvons que refuser de commenter les rumeurs», indique de son côté Microsoft France.Vivendi avait indiqué en novembre dernier qu'il envisageait d'introduire entre 40 et 49% du capital de Vivendi Universal Games (VUG), au Nasdaq au premier semestre 2003. Depuis le début janvier, des rumeurs récurrentes indiquaient que les dirigeants de Vivendi avaient renoncé à ce projet de mise en bourse, en raison du faible niveau des titres du secteur à Wall Street à la suite de mauvais résultats en fin d'année. Synthèse L'Economiste
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