. La Radeema met les bouchées doubles. Les dégâts causés par les intempéries finalement réparésBonne nouvelle pour les parents et les enfants de l’école Majorelle. La reprise des cours est effective depuis hier, lundi. L’école avait fermé ses portes mardi dernier, suites aux dégâts causés par les intempéries survenues à Marrakech (cf.www. leconomiste.com). “Nous avons informé les parents de notre impossibilité d’accueillir les enfants puisque que les températures dans les classes étaient inférieures aux normes correspondant à la législation des établissements français”, rappelle Sylvie Sanvicens, directrice de l’école Majorelle, relevant de l’OSUI (Office scolaire et universitaire international). Il faut dire que les précipitations de ces derniers jours dans la région ont causé des dégâts au niveau de nombreux quartiers, d’autant plus que les installations n’étaient pas préparées à supporter une telle vague de froid et autant de pluie. “Mais, grâce à l’intervention de plusieurs parents d’élèves et à l’efficacité des entreprises, les travaux nécessaires au bon fonctionnement de l’école ont commencé dès le lendemain, 18 janvier”, ajoute la directrice de l’établissement. De fait‚ l’établissement a procédé aux remplacements des tableaux électriques (câblage et disjoncteurs) afin de garantir au plus vite un cadre agréable aux enfants ainsi qu’aux enseignants. Ce fut aussi l’occasion pour la Radeema (Régie autonome d’eau, d’électricité et d’assainissement) de procéder à l’augmentation de la puissance des compteurs. A noter que la Régie a mis les bouchées doubles pour régler le problème. Et à quelque chose malheur est bon, les évènements ont permis à l’école d’établir un rapport d’expertise complet concernant le bâtiment, et notamment la toiture de celui-ci, via un organisme de contrôle. Conclusion: les enfants sont en sécurité. “Et les journées vaquées du 17 au 20 janvier seront rattrapées”, indique par ailleurs la directrice. Heureusement que ces grands froids ne sévissent pas souvent. Car si l’école Majorelle a pu très vite redresser la barre, ce n’est malheureusement pas le cas des autres écoles, notamment en milieu rural, où les élèves souffrent en permanence de mauvaises conditions de scolarité.De notre correspondante, Badra BERRISSOULE
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.