. La France annonce que les contacts sont rétablis avec les ravisseursLE sort de la journaliste de Libération, enlevée le 5 janvier à Bagdad avec son guide irakien Hussein Hanoun, reste toujours inconnu. Cependant une lueur d’espoir persiste. Le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin a déclaré, le 29 mars, devant l’Assemblée nationale que le gouvernement avait “des contacts stabilisés” avec les ravisseurs de la journaliste Florence Aubenas et disposait “d’informations rassurantes” sur son sort. “Vous comprendrez que je dois garder le secret sur ces discussions. La prudence reste notre règle”, a poursuivi Raffarin. Le 13 mars, le chef du gouvernement avait affirmé sur Radio J que, depuis qu’il s’était adressé directement aux ravisseurs de Florence Aubenas, “les services officiels français ont connu une accélération des contacts et des informations qui nous permettent aujourd’hui d’avoir quelque espoir”.Devant l’Assemblée nationale, Raffarin a également salué “toutes les initiatives qui sont prises dans le pays par des élus, par des artistes, par des sportifs, par des responsables d’associations qui montrent ainsi que la mobilisation pour la libération des otages français en Irak est une préoccupation nationale partagée”.“Merci de cet engagement. Il sert les discussions que nous avons pu établir”, a-t-il affirmé.A Bruxelles, 300 portraits géants de Florence Aubenas ont été déployés cette semaine, notamment dans les gares et sur la façade du journal Le Soir. Le portrait sera également publié dans des magazines belges et des spots radio accompagneront la campagne d’affichage.Le visage, souriant, de l’envoyée spéciale en Irak du quotidien français Libération se détache sur des affiches frappées de la harangue “Vite!” et de la phrase “Libérez Florence et Hussein”.Jacqueline Aubenas, la mère de Florence, le député européen français et ancien journaliste Jean-Marie Cavada, ainsi que des élus bruxellois étaient présents à ces manifestations.En attendant la libération d’Aubenas, le feuilleton d’enlèvement des journalistes continue en Irak. En effet, trois journalistes roumains ont été enlevés, le 28 mars, près de Bagdad. Le Premier ministre roumain Calin Tariceanu a fait état de l’”extrême inquiétude” du gouvernement, qui se gardait de parler officiellement d’enlèvement.Synthèse L’Economiste
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