. L’eau doit être la priorité des gouvernements africains Après Mexico, la Turquie organisera, en 2009 à Istanbul, la cinquième édition du Forum mondial de l’eau. Les ministres de 120 pays et quelque 20.000 participants doivent assister au sommet. La question de l’eau constitue un important litige dans la région où est située la Turquie. L’eau constitue une richesse fondamentale au Proche-Orient et fournit à la Turquie, forte de 26 bassins fluviaux, un argument de poids dans ses relations avec ses voisins du Sud, l’Irak et la Syrie. Les ministres africains de l’Eau ont demandé à leurs gouvernements respectifs de faire de l’eau «la priorité de nos plans nationaux». L’objectif est la sécurité alimentaire et énergétique du continent. En Afrique, 300 millions de personnes n’ont pas d’accès à l’eau potable (sur 900 millions) et seuls 36% disposent de latrines, selon l’Onu. Le risque de décès par diarrhée d’un nourrisson en Afrique sub-saharienne est 500 fois plus élevé que dans un pays développé. Plus de soixante cours d’eau, dont 24 majeurs, sont partagés par plusieurs pays sur le continent africains. Chaque Etat partage au moins un cours d’eau avec un de ses voisins. Le bassin du Nil dessert ainsi dix pays de la Tanzanie à l’Egypte, soit 300 millions de personnes. Des pays comme le Botswana ou la Mauritanie dépendent à plus de 80% de l’eau arrivant de l’extérieur de leurs frontières. La déclaration ministérielle de Mexico demande aux donateurs d’accroître leur aide pour aider l’Afrique à améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’eau dans le secteur agricole.Synthèse L’Economiste
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