. Baisse des nuitées de 17% en septembre . Recul des marchés français et arabeMorosité. C’est le sentiment qui domine chez les opérateurs touristiques de Meknès. L’activité affiche en effet une baisse de 17% en septembre, par rapport à la même période en 2006. Le taux d’occupation des chambres des établissements classés enregistre également une chute de 3 points. Cette situation s’explique par la baisse des nuitées de 27% relevée chez les touristes nationaux et de 8% chez la clientèle étrangère. Cette dernière a en fait consommé quelque 8.064 nuitées en septembre contre 8.752 la même période l’année précédente. Les 3 et 4 étoiles, qui ont cumulé 86% des nuitées, affichent des résultats contrastés, en termes de nuitées, en comparaison avec la même période de l’année 2006. Les établissements 3 étoiles enregistrent une baisse de 30%, alors que les 4 étoiles connaissent une hausse de 2%. Pourtant, Said Laâboudi, directeur du Conseil régional du tourisme (CRT) de Meknès-Tafilalet, se dit confiant. «La contre-performance est conjoncturelle et concerne toutes les destinations du pays», explique-t-il. De fait, cette période a coïncidé avec le Ramadan, mois où les déplacements, notamment des résidents, sont moins importants. Toutefois, le recul touche les principaux marchés émetteurs. Ainsi, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni affichent des baisses respectives de 21, 10 et 8%. Le marché arabe donne également des signes d’essoufflement. L’espoir repose sur les marchés espagnol, portugais et belge. Les touristes issus de ces pays semblent apprécier de plus en plus la destination. «Ces résultats nous poussent à multiplier les actions pour promouvoir la ville. En 2008, un salon dédié à l’écotourisme ainsi qu’une manifestation de golf dans le désert sont prévus», ajoute le directeur du CRT. Ceci étant, la «faiblesse» de Meknès est la capacité litière qui demeure en deçà du seuil de visibilité. Un problème que tentent de résoudre les autorités compétentes en favorisant, par des mesures incitatives, les investissements dans ce domaine. De notre correspondante,Rachida Bami
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