. Il se substitue à la Fédération des professionnels de la comptabilité. Le syndicat se prépare à la bataille du projet de loi sur la profession comptableLes comptables se préparent à mieux défendre leurs intérêts. La corporation vient de créer un Syndicat national des comptables indépendants. Une organisation qui regroupe toute la profession et qui se prépare à défendre le projet de loi qui sera discuté durant cette session parlementaire. Ce syndicat professionnel dont le secrétaire général est Driss Izouggagher, qui préside la Fédération marocaine des professionnels de la comptabilité (Femaproc) dispose aussi d’antennes dans plusieurs régions. «La mission de la Fédération est terminée dans la mesure où elle a négocié avec ses partenaires, y compris l’Administration, le projet de loi actuellement au Parlement», note Izouggagher. C’est donc le tout nouveau syndicat qui prend la relève. «Il a plus de poids puisqu’il est national et les antennes régionales facilitent le contact, le relais et la proximité avec les professionnels», poursuit Izouggagher. Aujourd’hui, le Syndicat se prépare à mener une bataille pour faire passer ses propositions d’amendements du projet de loi portant réforme de la profession comptable, dont l’axe central est l’institution d’un Ordre des comptables agréés. C’est d’ailleurs la disposition à l’origine de la montée de fièvre au sein de la communauté des experts-comptables (cf. www.leconomiste.com). Les propositions d’amendements sont prêtes et les contacts sont établis avec les groupes parlementaires. Parmi les points critiqués, le Syndicat cite le cas de l’exclusion de certains diplômes. «On privilégie les diplômes français et marocains. Ce qui n’est pas logique sachant que les Marocains effectuent leurs études un peu partout dans le monde», relève le président du syndicat. Le Syndicat pointe aussi du doigt les conditions d’accès telles qu’elles sont fixées dans le projet de loi. Il estime que leur application se solderait par l’exclusion de plusieurs personnes soit pour des raisons d’expérience ou de diplôme. «La loi ne peut être rétroactive. Ces personnes ont des clients et ont été sélectionnées par le marché. Le projet de texte doit en tenir compte», soutient Izouggagher. Il propose de prolonger la période transitoire et d’accorder la possibilité aux personnes concernées de s’y préparer. Le texte prévoit à titre exceptionnel et transitoire et pendant une durée de trois ans l’inscription à l’Ordre des comptables agréés d’un certain nombre de comptables exerçant la profession à titre libéral. C’est le cas de ceux disposant d’une patente depuis au moins 3 ans ainsi que d’un diplôme universitaire obtenu après trois années d’études. Pareil pour ceux qui ont une formation comptable et qui exercent depuis au moins 12 ans, ceux-là seront également autorisés.K. M.
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