. L’Afrique et le Moyen-Orient auront les meilleurs taux de croissance LE tourisme international, tiré par la forte demande des pays émergents, devrait continuer à se développer à un rythme soutenu, en dépit de la crise financière et de l’envolée des prix du pétrole, ont estimé lundi 21 avril les grands patrons du secteur réunis à Dubaï. Malgré un léger ralentissement prévu en 2008, «les perspectives de croissance pour l’industrie du tourisme restent bonnes à moyen terme» grâce à la «forte expansion des pays émergents», a estimé Geoffrey Kent, président du comité exécutif du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC). Kent, PDG du tour-opérateur britannique Abercrombie & Kent, s’exprimait à l’ouverture du 8e sommet de cette association de chefs d’entreprise à Dubaï, qui réunit jusqu’à mardi 22 avril plus de 1.000 professionnels et membres de gouvernements de 75 pays. «Il y a des défis à court terme comme le ralentissement de l’économie américaine, la volatilité des marchés financiers, les coûts élevés des carburants et les inquiétudes sur le changement climatique», a-t-il reconnu. Mais ces facteurs devraient être compensés par «la forte expansion qui se poursuit dans les pays émergents, à la fois comme destinations touristiques et comme viviers de touristes internationaux».Selon Kent, «l’Afrique, l’Asie-Pacifique et le Moyen-Orient vont continuer à connaître des taux de croissance plus élevés que la moyenne mondiale», évaluée par le WTTC à 4,4% par an jusqu’en 2018. Les moteurs de cette expansion seront l’Inde, avec un taux de croissance de 9,4% par an d’ici 2018, ainsi que la Chine (8,9%), la Libye (8,1%) et le Vietnam (également 8,1%). Autre zone en plein essor, le Moyen-Orient, dont le secteur touristique devrait croître de 5,2% en 2008. Dubaï, le pays hôte du sommet, a connu depuis 1997, une croissance annuelle de 10% en nombre de visiteurs, qui a atteint 7 millions en 2007. En revanche, l’activité touristique en Amérique du Nord et Europe devrait croître à un rythme réduit d’«un peu plus de 2% par an» dans les 10 ans à venir, selon le WTTC.Synthèse L’Economiste
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