. Cela contrarie la demande de l’UE de libéraliser ce marchéLA chambre basse du Parlement russe a adopté le 5 juillet une proposition de loi donnant force juridique au monopole de facto du géant russe Gazprom sur les exportations de gaz russe, allant à l’encontre des demandes européennes de libéralisation de ce marché. Aucun amendement n’a été apporté à la première version du texte, qui doit donner à Gazprom le monopole sur les exportations de gaz par gazoduc et celles de gaz naturel liquéfié (GNL), avec l’objectif annoncé de garantir les intérêts nationaux russes. A dix jours du sommet du G8 accueilli par la Russie, la Douma vient ainsi contrarier les demandes de l’Union européenne (UE), qui s’inquiète de sa dépendance envers son voisin et pousse au contraire Moscou à ouvrir l’accès à ses gazoducs pour renforcer la sécurité énergétique. 26% de la consommation de gaz de l’UE est assurée par Gazprom. De son côté, la Russie proteste contre les difficultés auxquelles se heurte Gazprom dans ses tentatives de prendre le contrôle de compagnies européennes de distribution de gaz. «Le droit exclusif d’exporter du gaz est accordé à l’organisation propriétaire du système unique d’alimentation en gaz ou à une filiale détenue à 100%», stipule le texte introduit par deux députés. Cette loi ne s’applique pas en revanche au gaz extrait en Russie par des sociétés étrangères dans le cadre de contrats de partage de production (connus sous le nom de Production Share Agreement, ou PSA en anglais).Synthèse L’Economiste
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