. Signature des PV ce 2 septembre. Le démarrage des cours programmé le 16 septembre Les élèves retrouveront les bancs de l’école le 16 septembre. C’est ce que vient d’annoncer le ministère de l’Education nationale. Mais en pratique, la rentrée effective ne se fait qu’en octobre, notamment dans les lycées. Un phénomène attribué à un laisser-aller de la part des responsables des lycées ainsi que des parents d’élèves. Cela étant, les enseignants reprennent officiellement du service aujourd’hui 2 septembre. Quant au personnel, cadres administratifs et inspecteurs, ils ont déjà réintégré leurs postes hier 1er septembre. Pour les élèves qui ne sont pas encore inscrits ou réinscrits, un délai supplémentaire leur sera accordé entre les 2 et 14 septembre.Selon le calendrier établi par la tutelle, la première semaine de ce mois de septembre sera consacrée à l’ouverture des établissements scolaires, des internats… et la distribution des kits de fournitures. Durant cette même période, des caravanes de mobilisation seront organisées. Objectif: lutter contre l’abandon scolaire. Les directions des établissements sont également appelées a préparer les emplois du temps et décliner la programmation des cours. Les directeurs d’écoles procèdent cette semaine à l’affectation des enseignants dans les différents niveaux et classes. Un programme de séances de soutien aux élèves est également établi et remis aux enseignants. Par ailleurs, une journée de sensibilisation du corps enseignant sera organisée par les différentes directions censées communiquer sur le règlement interne des établissements. A noter que les enseignants, le personnel et les cadres techniques bénéficient de 3 à 5 jours de formation continue par an. La priorité étant donnée aux fonctionnaires qui n’ont pas bénéficié de ces programmes d’appui. Cette démarche intervient en application du plan d’urgence pour l’enseignement qui entame sa deuxième année d’application. Un plan qui ne semble pas apporter les fruits escomptés. Un constat relayé par différentes études qui dénoncent les taux alarmants de déperdition et d’abandon scolaire. D’ailleurs, le Premier ministre Abbas El Fassi a récemment soulevé la question «de déficit en qualité que connaît le secteur de l’enseignement malgré l’importance des fonds dédiés».M. T. & J. B.
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