. Tous les secteurs affectés par les questions climatiquesL’Afrique, l’Asie centrale et les petits Etats-archipels manquent d’infrastructures de prévisions météorologiques et il est nécessaire d’investir davantage dans ce domaine, a indiqué mardi dernier l’Organisation météorologique mondiale (OMM). «Il nous faut faire des efforts pour mieux observer notre planète (...) Tous les secteurs économiques sont affectés par le temps et les questions climatiques. Pour prendre les bonnes décisions, il nous faut avoir les bonnes informations», a déclaré à Genève le secrétaire général de l’OMM, Michel Jarraud. La couverture des phénomènes météorologiques est meilleure dans les pays développés que dans les pays en développement, tout comme elle est meilleure sur les continents que sur les océans, a-t-il relevé. Dans de nombreuses régions d’Afrique, «les infrastructures pour l’observation météorologique sont loin d’être adéquates», a souligné Jarraud. En Asie centrale, la faible densité de population dans des territoires immenses rend difficile la maintenance de ces infrastructures, et les mêmes problèmes se posent pour les Etats-archipels disséminés dans le Pacifique ou l’océan Indien, a-t-il expliqué. Jarraud a jugé urgent d’investir dans le matériel d’observation. Il a rappelé qu’au cours des 25 dernières années, plus de 90% des catastrophes naturelles avaient été «provoquées par des phénomènes hydro-météorologiques». Entre 1980 et 2000, elles «ont tué plus de 1,2 million de personnes et causé des pertes économiques de plus de 900 millions de dollars». Synthèse L’Economiste
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