. Elle pèse plus de 70 millions d’euros. La GB réfute les conditions d’action des aides aux pays en développementLa Grande-Bretagne va geler 50 millions de livres sterling (73,87 millions d’euros) sur sa contribution à la Banque mondiale (BM) en guise de protestation contre les conditions attachées aux aides attribuées aux pays en voie de développement. «L’année dernière, la Banque mondiale a adopté de nouveaux principes selon lesquels les conditions d’attribution des aides doivent refléter les priorités que les pays se sont fixées en termes de politique économique», a expliqué le 13 septembre Hilary Benn, ministre britannique du Développement international. La BM «doit prouver qu’elle applique ces nouveaux principes», a affirmé le ministre, soulignant qu’elle «n’a aucun droit» d’imposer aux pays en voie de développement des choix de politiques économiques, tels que la privatisation et la libéralisation des marchés. Le ministre a estimé que des conditions devraient être fixées dans des domaines comme la lutte contre la corruption ou la bonne gouvernance. Le versement des 50 millions de livres est suspendu à la modification par la Banque mondiale de ces conditions d’attribution quand elles portent sur les politiques économiques. En 2005, la Grande-Bretagne a été le premier bailleur de fonds fiduciaires de l’organisation avec une contribution de 552 millions de dollars (294,52 millions de livres sterling, 435,091 millions d’euros), selon le rapport annuel de la BM. Synthèse L’Economiste
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