. 7 établissements sur 9 sont en liquidation judiciaire . Riad Salam à Casablanca doit plus de 110 millions DH au CIHLes hôtels de la chaîne Salam tombent l’un après l’autre. Après que 6 établissements aient été mis sous liquidation judiciaire par les tribunaux commerciaux en novembre dernier, c’est au tour de Riad Salam à Casablanca de subir le même sort. “L’établissement a été déclaré en liquidation judiciaire par le tribunal commercial de Casablanca vendredi 24 décembre 2004”, indique une source proche du dossier. Riad Salam devait, selon cette même source, plus de 110 millions de DH au CIH, et depuis plusieurs années. Après l’échec d’un plan de redressement judiciaire par voie de continuation, le juge commercial a décidé de dessaisir la direction de l’hôtel et assujettir l’établissement à un liquidateur assermenté pour en reprendre la gestion. Ce dernier doit maintenant décider du sort de l’établissement: soit la vente, soit la déclaration de la faillite. “L’objectif principal de cette mesure est de payer les créanciers chacun selon son rang”, explique un juriste. Riad Salam n’est pas le seul établissement à être déclaré en faillite. D’autres l’ont été au fur et à mesure que leurs plans de redressement échouaient. C’est le cas notamment de l’hôtel Tichka à Marrakech, El Medina Palace ou encore Club Salam à Agadir. Ainsi, 7 hôtels de la chaîne sur 9 seront liquidés dans les semaines qui viennent. Pour l’hôtel Tichka à Ouarzazate, le tribunal commercial de Marrakech avait en 2001 ouvert une procédure de redressement judiciaire. Selon Me Abdellatif Abbassi, avocat de la société Tichka, “le CIH avait signé le 20 septembre 2001 une convention avec la société. L’accord concernait l’entrée de l’établissement bancaire dans le capital de Tichka, à hauteur de 60% en contrepartie d’effacer sa dette envers la société qui avoisine 65 millions de DH”. Mais le CIH n’a pas respecté cet engagement et a demandé la liquidation judiciaire, rappelle-t-il. C’est d’ailleurs à cela qu’a abouti le tribunal commercial de Marrakech dans une décision datant du 10 novembre 2004 et dont L’Economiste détient copie. Par ailleurs, “d’autres procédures sont en cours, notamment celle de l’établissement d’Erfoud”, confie l’un des avocats de la chaîne, qui a souhaité gardé l’anonymat. Seul l’établissement de Taroudant échappe à cette procédure, puisqu’il respecte l’échéancier fixé par le plan de redressement et continue de payer ses dettes. Naoufal BELGHAZI
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