. Pfizer, Johnson and Johnson, 3M… «l'avantage» de la globalisation Situation paradoxale. Alors que la baisse du dollar en 2003 a handicapé plus particulièrement les groupes étrangers présents aux Etats-Unis et les exportateurs allemands ou français, en revanche les groupes américains installés à l'étranger ou les distributeurs s'approvisionnant en Asie en ont profité.En 2003, le billet vert a chuté de plus de 17% par rapport à l'euro. Suite à cette situation, les résultats financiers de nombreux groupes européens très actifs en Amérique du Nord et en Asie ont été compromis. Les chiffres d'affaires des groupes français (matériaux de construction), PPR (luxe et distribution) ou Saint-Gobain (verre, matériaux) ont baissé, alors que sans effets de change ils auraient été en hausse. D'ailleurs, les économistes jugent que pour la France «l'appréciation de l'euro n'a eu que des inconvénients». Elle «va peser durablement sur la compétitivité des exportations françaises et rend plus urgents les efforts en matière d'investissement de recherche et développement, de différenciation des produits», écrivent-ils.A l'inverse, les multinationales américaines très «globalisées» ont tiré leur épingle du jeu profitant de la dégringolade du billet vert. Par exemple, Pfizer et Johnson and Johnson (pharmacie), United Technologies (conglomérat industriel), 3M (groupe multisecteur), Mattel (jouets) ou Computer Associates (logiciels). «Des entreprises multinationales comme celles-ci récupèrent des devises étrangères et, lorsqu'elles les convertissent, reçoivent davantage de dollars», souligne un analyste.Synthèse L'Economiste
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