. A Falluja, la trêve devait se poursuivre jusqu'à mardi soir. Mais la liste des otages se rallonge. Les gouvernements russe et français demandent le rapatriement de leurs ressortissantsFalluja, ville qui concentre les attentions ces derniers temps, a vu les forces américaines s'en retirer partiellement , alors que la trêve devait se prolonger, au moins, jusqu'à hier mardi au soir. Et ce, pour permettre la poursuite des négociations entre les combattants sunnites et les soldats américains. Cependant, deux policiers irakiens ont été tués dans la nuit de lundi à mardi par un groupe armé, qui a attaqué le siège de la police à Mahawaïl (80 km au Sud de Bagdad). D'autre part, Hazem al-Araaji, chef du bureau de Moqtada Sadr à Bagdad, a été arrêté hier mardi par l'armée américaine dans un hôtel du centre de la capitale, juste après avoir accordé un entretien à la presse italienne. “Bizarrement”, la coalition a déclaré ne pas être au courant de cette arrestation. La campagne des prises et libérations d'otages continue. L'affaire des otages japonais, menacés de mort, était toujours dans l'impasse à son sixième jour. Au contraire, la liste des enlèvements ne cesse de se rallonger. Selon le chef de la délégation italienne, Gianludovico de Martino, quatre civils italiens, employés d'une compagnie privée, sont portés disparus depuis lundi. Mais cette politique d'enlèvement commence à donner des résultats. Après la libération des otages russes et ukrainiens, et face à la dégradation de la situation en Irak, la Russie a recommandé aux civils de quitter le pays. Le principal employeur russe en Irak a annoncé l'évacuation de tout son personnel. Même scénario pour la France dont le gouvernement a recommandé «formellement« hier mardi aux Français de quitter l'Irak. Sur le terrain, le chef du commandement central américain, le général John Abizaid, a rappelé que la mission des Etats-Unis était de “capturer ou tuer Sadr”. A Washington, le candidat démocrate à la présidence américaine, John Kerry, a appelé à une participation de l'ONU et de l'Otan en Irak, tout en souhaitant que George W. Bush définisse pour ce pays une «stratégie politique qui marchera«. Les Etats-Unis, écrit le sénateur du Massachusetts dans un commentaire publié hier mardi par le Washington Post, «doivent faire des Nations unies un partenaire à part entière« dans la transition en Irak.Synthèse L'Economiste
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