. Assemblée annuelle à Singapour à partir de jeudiL’ÉCONOMIE mondiale se situe à un «carrefour important», essentiellement en raison du risque d’un ralentissement plus marqué que prévu aux Etats-Unis, a estimé mardi 12 septembre le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo Rato. «Après plus de trois ans de forte croissance, l’économie mondiale se trouve certainement à un carrefour important», a-t-il dit dans un discours prononcé à une conférence sur le pétrole organisée à Vienne par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). L’activité économique en Europe, au Japon et dans les économies asiatiques émergentes est saine et solide, a-t-il estimé. Aux Etats-Unis en revanche, «elle revient vers son potentiel, même si elle demeure forte», a-t-il souligné. «Il y a un risque de ralentissement plus marqué que prévu de l’économie américaine, laquelle pourrait faire dérailler la croissance mondiale», en particulier au vu du dégonflement possible du marché immobilier américain, a-t-il jugé. «Nous prévoyons que l’économie mondiale va continuer sa route sans accrocs. (...) Mais il y a plus de nuages à l’horizon qu’il y a un an», a-t-il poursuivi. Le FMI doit publier jeudi 14 septembre une nouvelle série de prévisions dans ses Perspectives économiques mondiales, à l’occasion de son assemblée annuelle qui se déroulera à Singapour à partir de jeudi. Les pays en développement devront répondre rapidement à tout signe de ralentissement et encourager la consommation des ménages, a encore jugé Rato dans son discours. «Le principal défi auquel font face la Chine et d’autres pays asiatiques est de réussir la transition vers des taux de change plus flexibles, ce qui dans certains cas pourrait nécessiter une appréciation» de leurs monnaies, a-t-il dit. Rato a également insisté sur la vulnérabilité accrue de l’économie mondiale à d’éventuels chocs sur l’offre de pétrole étant donné le contexte actuel: «des perturbations soudaines du marché pétrolier, si elles se produisaient, pourraient avoir davantage d’effets négatifs que jusqu’à présent, tout particulièrement sur la confiance des consommateurs et des milieux d’affaires», a-t-il jugé.Synthèse L’Economiste
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